Mercredi 8 avril, jour 22

Zut, à la bourre, c'était hier et je ne sais plus.
Voyons, de quoi je peux me rappeler... les journées se suivent et se ressemblent.
Il faisait beau, ça oui, je m'en souviens puisque je suis allée marcher et que j'étais en jeans... et que j'ai eu chaud ! Ah oui, parlons en de ce jeans ! Mon jeans fétiche que j'ai porté pendant des années et et que j'ai perdu de vue car c'était une série limitée chez Levis mais que grâce à Vinted, j'ai retrouvé. D'abord acheté en 26.. je me doutais pourtant que ce serai un peu petit (a ma décharge, pas ou très peu d'élasthane, et taille petite), puis après m'être contorsionnée pour finir par y rentrer mais au prix des poches imprimées dans les cuisses, je l'ai trouvé en 27 et là, tout de suite, ce fut mieux. Ayant un peu maigri j'ai pu même rentrer dans le 26 à un moment, mais ce matin, même pas j'ai insisté en arrivant sous les fesses. C'est dingue comme les squats, ça fait gonfler les cuisses... comment vous ne me croyez pas?! Ce ne serait pas le sport.. ah, peut être !

Ah oui, ça me revient, maman devait nous faire des chipolatas et de la purée. Les chipolatas avaient déjà 2 jours de trop dans le lard, fallait les passer. C'était sans compter sur le panier percé qu'est la tête de maman et en arrivant, je l'ai trouvée s'affairant autour d'une mayonnaise maison.... Mais maman, pourquoi tu fais une Mayo? Ben.. pour les pommes de terre ! Mais tu devais faire une purée...? Mais on mange quoi avec les pommes de terre? Ben le poisson, non? Mon super morceau de saumon choisi avec amour et a qui j'avais réservé un sort bien autre : au four, venait de finir ses jours dans un court bouillon d'herbes de Jouques et autres bouillon cube pour poisson.
Bon... Il fut bon, ma foi ! Elle en avait oublié les fraises.. elle pleurait !
C'est vrai que je n'ai pas été très agréable.. A bout de nerfs.. parfois la coupe déborde et je suis dure avec elle. Sans doute une façon de ne pas accepter tout ça. Ou aussi, inconsciemment de lui faire payer sa dureté avec moi, surtout depuis le départ de papa.

Mais à 14h lorsque je l'ai quittée pour mon tour de marche d'une heure, j'étais épuisée moralement... J'avais bataillé pour lui faire payer ses charges quelle devait depuis le 1er avril à sa copropriété. Combien de fois ne m'a t'elle pas dit "Mais tu es certaine que je ne l'es ai pas déjà payés?" en regardant le talon de son chèque... J'ai averti Eric qu'il fallait faire quelque chose.

Lors de ma balade, j'ai appelé Annie. Je sais pas, j'avais besoin de parler avec quelqu'un de sa génération.. on a beaucoup parlé .. mais d'elle... Bon, ça m'a fait un peu de bien.. parler d'autre chose que de la maladie de maman et du Coronavirus.

Lorsque je l'ai rejoint, elle était entrain de terminer de se préparer. Nous sommes descendues dans mon jardin. Comme toujours elle s'est approchée de chaque vitrine pour y lire les mots laissés par les commerçants.
Nous sommes restées dans le jardin jusqu'à 17h. Chacune sur son téléphone. Pas grand chose à se dire, juste le soleil à se partager. Le soir, le cours de sport m'a fait du bien. Mais je dois faire attention, mon épaule est fragile.

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